Bonjour Léna, peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Léna Ailloud, j’ai grandi à Cruseilles, à la campagne, entourée de mes 4 grands frères et sœurs. De nature assez pipelette et plutôt curieuse, le rêve de devenir journaliste m’est apparu très jeune. Après trois ans d’étude en école de journalisme à Lyon et quelques années d’expérience dans le micro de Radio France et de RCF Annecy, j’ai décidé de partir voyager, seule. D’abord au Népal, pour plusieurs mois, puis à Bali, en Nouvelle-Zélande puis en Australie, avant de retourner au Népal, pays pour lequel j’ai eu un véritable coup de cœur. Là-bas, il faut dire, que j’ai trouvé une deuxième maison : celle de l’Association Sambhava, qui œuvre pour l’éducation des enfants. C’est là-bas, à Katmandou, dans cette Maison d’enfants, entourée de ces enfants joyeux et résilients, que je me suis sentie pour la première fois, à ma place.
Parle nous un peu de ton travail de journaliste à la radio ?
Je suis actuellement journaliste matinalière radio, ce qui signifie que je présente les informations de 6 heures à 10 heures sur One FM, antenne de Suisse Romande. Je cherche, analyse et rédige les informations avant de les annoncer à l’antenne, dans l’Équipe du Matin, entourée de mes trois collègues, eux, animateurs. Le réveil sonne très tôt, chaque matin, ou devrais-je dire chaque nuit mais je vis aujourd’hui de cette passion, la radio, et je sais combien c’est une vraie chance. À côté, je fais aussi un peu de terrain, des reportages, ce que j’adore. Enfin, j’utilise aussi ma voix pour enregistrer des voix-off pour tout type de contenu.
Comment est né le projet du trail Sambhava trail ?
Avec Thomas, mon amoureux, on adore la montagne, le trail et on est les plus heureux de vivre au pied du Salève. À force d’y aller courir, plusieurs fois par semaine, on s’est fait la remarque que pas grand-chose – voire rien – n’était organisé dans le Salève, en terme de course. Pour dire vrai, c’est Thomas qui m’a suggéré qu’on organise quelque chose ensemble, et de le faire pour l’asso du Népal. Ni une ni deux, la Mairie nous valide le projet et on se lance !
Quelle quantité de travail cela réprésente ?
C’est une toute première pour nous. Organiser un trail, on ne l’a jamais fait et on est pas du domaine, si ce n’est qu’on court ! Il a fallu présenter le projet à la mairie, préparer un dossier solide pour la préfecture, faire en sorte de penser à tout niveau sécurité, trouver des financements, des partenaires, faire un site internet, bien gérer une partie administrative qui est toute nouvelle pour nous. Les bases sont prêtes, grâce à l’aide de nos deux alliés Hugo et Léo (à quatre, on forme une belle petite équipe). Il nous reste à trouver des bénévoles, des partenaires financiers sensibles à notre projet sportif et solidaire et finaliser quelques bricoles. Avant le grand jour, le 21 septembre, qui sera bien vite là finalement et qu’on espère être une belle journée pour tout le monde.
Comment peut-on participer ?
Je crois que ce qui nous ferait le plus plaisir, à Thomas et moi, c’est que notre évènement soit le plus fédérateur possible. On aimerait voir des coureurs, débutants ou confirmés, là pour la performance ou simplement pour le plaisir. On aimerait rencontrer ceux qui encouragent, qui suivent leur frère, leur sœur, leur père, leur ami, leur voisin, leur petit bout de chou qui court autour du lac des Dronières. On aimerait voir les gens d’ici, de Cruseilles, des alentours, qui viennent boire un petit coup à la buvette, qui viennent se retrouver autour d’un petit blanc, sans obligatoirement avoir des baskets aux pieds. On aimerait aussi, c’est vrai, pouvoir compter sur des bénévoles. Celles et ceux prêts à enfiler le tee-shirt pour faire traverser les routes, servir à la buvette, prendre soin des participants. Celles et ceux, des environs ou de plus loin, prêts à nous aider à monter le village, à le démonter ensuite. Notre rêve, vraiment, c’est de faire de ce dimanche, un dimanche sportif, familial, convivial, le tout pour les enfants du Népal.
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