Pour cet article, j’ai rencontré Anne, maman de deux enfants adoptés en Haïti.
Anne, quel était votre état d’esprit quand vous avez commencé les démarches de votre première adoption ?
Nous avions le désir d’être parent, et l’adoption était la seule voie pour le devenir. Nous étions peu renseignés sur le processus, heureusement en 2008, les choses étaient plus faciles qu’aujourd’hui.
Comment se passe le parcours d’adoption ?
D’abord il faut écrire au Conseil Départemental, au service d’Aide Sociale à l’Enfance qui a la compétence pour délivrer un agrément pour l’adoption. Il y a un stage d’information puis un dossier administratif. Ensuite commence le processus d’investigations d’un travailleur social et un psychologue. Cette situation n’est pas toujours facile à vivre. Ces deux personnes viennent s’assurer que nous avons les ressources et la souplesse psychologique nécessaires à l’accueil d’un enfant dont le début de vie est difficile :
« les enfants adoptés sont des enfants comme les autres avec des options particulières qui nécessitent des parents avec des outils adaptés »
disent les Québécois (J. Lemieux et JF Chicoine).